Live «violence, harcèlement, cyberharcèlement» – ce qu’on retient
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Le mardi 7 mars, ciao.ch a lancé son tout premier live Facebook. Tu pouvais poser tes questions en LIVE à une professionnelle sur les thèmes de la violence, le harcèlement/cyberharcèlement et avoir une réponse tout de suite ! Si tu l’as raté, ce n’est pas grave, chez ciao.ch on est sympa et on t’a préparé un petit résumé des points à retenir. Tu peux aussi le visionner en entier en cliquant ici.
« Est-ce que je suis victime de harcèlement ? »
Si on te dit ou fait des choses qui te font te sentir mal, que tu as de la peine à t’endormir le soir ou que tu as une boule à l’estomac rien que d’y penser, c’est plus que suffisant pour réagir! Parles-en à quelqu’un, de préférence un adulte de confiance.
« Ouais mais on s’insulte pour rire ! »
Tout le monde aime bien rire... ou jouer… mais il y a des jeux qui peuvent être blessants et mal tourner. Les insultes font rarement rire la personne concernée. Ou alors un petit moment. Cela peut vite déraper. Penses-y avant de dire quelque chose de blessant à un·e pote. Si on t’insulte, ne garde pas tout en toi mais positionne-toi et dis que ça ne t’amuse pas !
« C’est si mal d’envoyer des sextos ? »
Plein de sextos sont envoyés et seulement peu d’entre eux dérapent. Par contre, quand ça tourne mal, la victime en souffre beaucoup ! Ses images peuvent être diffusées sur les réseaux sociaux et dans la cours d’école… Imagine-toi, c’est comme si tu te baladais tout·e nu·e dans la rue. Tu trouverais cela sympa ?
« Et qu’est-ce que je risque en les envoyant ? »
Si les photos sont publiées, la situation peut devenir incontrôlable et très dure à vivre pour toi. De plus, tu peux être puni·e pour production de matériel (pédo)pornographique. Et oui, ce n’est pas seulement celui/celle qui a diffusé les images qui risque d’être sanctionné·e.
Comme les sextos et ses risques ont été abordés lors du live, tu trouveras ci-dessous une vidéo très sympa de Teen Spirit sur le sujet.
Le (cyber)-harcèlement n’est pas à prendre à la légère et si tu as un doute ou si tu en es victime, nous te conseillons d’agir vite. Cette marche à suivre pourra peut-être t’aider :
- Garde les preuves (screenshots, témoins)
- Tente de confronter, si cela est possible, les personnes qui te harcèlent. Exprime tes sentiments : « Moi ça ne me fait pas rire », « Je n’aime pas quand tu me dis ça », « Pourquoi est-ce que tu fais ça ? »
- Si cela ne suffit pas, parles-en à un adulte de confiance (parents, infirmière scolaire, médiateur, …)
- Prépare-toi une «boîte à outils» pour te sortir des situations d’urgence: Entraîne-toi à ne pas prendre ce que l’on te dit contre toi et à répondre du tac-au-tac à ton offenseur avec légèreté et humour.
- Si la situation ne s’améliore pas, contacte la police (la brigade des mineurs de ta région). Tu peux leur téléphoner pour leur expliquer ta situation (cela ne t’engage à rien) et réfléchir à la meilleure solution pour que cela s’arrête.
Nous te laissons en lien les numéros de téléphone des brigades des mineurs de chaque canton, n’hésite pas à les contacter si ta situation devient hors de contrôle.
Pour terminer sur une touche positive, l’équipe CIAO se réjouit déjà de te retrouver le mardi 5 avril 2017. On abordera ensemble le thème de la santé en compagnie de deux médecins. A bientôt !