La prévention chez les jeunes romand·e·s ne doit pas être négligée !

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Communiqué de presse - 08.06.2020

La crise sanitaire liée au covid-19 a bouleversé l’ensemble de la société, dont les jeunes. Depuis le 11 mai, la vie sociale reprend son cours, mais pour certain·e·s jeunes, la situation a été particulièrement difficile : cours à distance, liens intrafamiliaux affectés, précarité, gestion de l’anxiété – les défis furent nombreux et d’autres se profilent encore. Ainsi, les institutions de prévention et de promotion de la santé de Suisse romande restent en alerte mais gardent confiance dans les ressources des jeunes : avec les moyens nécessaires un nouvel équilibre sera trouvé.

Prévention et promotion de la santé

En fermant les établissements scolaires pour raison de pandémie, tous les programmes de prévention ont été suspendus. Si la décision n’est en aucun cas à remettre en cause, cela signifie que toute une classe d’âge n’aura pas accès à ces informations. Ces interruptions ne sont pas sans conséquence pour les jeunes. Malgré un retour vers la normale, les interventions en classe, considérées comme non prioritaires, ne seront plus menées jusqu’à la rentrée prochaine dans certains cantons. Une partie des élèves romands n’auront pas accès à ce renforcement des compétences psychosociales inhérentes aux actions de prévention. L’école permet de toucher les populations les plus vulnérables, les mêmes qui paient le plus lourd tribut à la crise.

Les observations réalisées par les organismes de prévention démontrent que les situations d’avant confinement se sont exacerbées pendant le confinement. Les inquiétudes du quotidien sont devenues de vraies angoisses, les situations familiales déjà tendues ont pu cristalliser des problématiques (alcool, chômage d’un jeune ou d’un parent, etc.) et la difficulté de trouver de l’aide à l’extérieur. Pour autant et avec beaucoup de réactivité, les institutions sanitaires et sociales sur le terrain ont continué leurs prestations de base (permanences, consultations, etc.) et les ont adaptées pour respecter les nouvelles mesures. Si elles ont pu maintenir leurs services et soutenir les personnes qui en avaient besoin au quotidien pendant la crise, elles restent prudentes sur les conséquences futures, notamment en termes de santé mentale chez les adolescent·e·s.

Au cœur de cette transition, et de la recherche d’un nouvel équilibre – la mission de nos institutions est aujourd’hui de soutenir plus que jamais les jeunes et renforcer l’efficacité de la collaboration en réseau, afin qu’aucun·e jeune ne soit ignoré·e dans ses besoins.

Les institutions signataires

  • Association romande CIAO, Lausanne
  • Fondation O2, Delémont
  • Centre de Santé Sexuelle-Planning Familial Jura, Delémont – Porrentruy
  • Action Innocence, Genève
  • Fondation PROFA, Renens
  • Fondation Addiction Suisse, Lausanne
  • CSP Vaud, Lausanne
  • Division interdisciplinaire de santé des adolescents, CHUV, Lausanne
  • Fondation As’trame, Lausanne – Carouge – Sion
  • Fédération Valaisanne des Centres SIPE
  • Association DIS NO, Monthey

Contacts

  • Marjory Winkler, directrice de ciao.ch, T. +41 79 416 38 14, [email protected]
  • Stéphanie Mertenat Eicher, directrice adjointe Fondation O2, T. +41 32 544 16 13, [email protected]
  • Claudine Frésard Brugnerotto, Centre de Santé Sexuelle-Planning Familial Jura, T. +41 32 422 34 44, [email protected]
  • Tiziana Bellucci, directrice générale Action Innocence, T. +41 22 735 50 02, [email protected]
  • Lydie Rochat, cheffe de service PROFA - Service d'éducation sexuelle, T. +41 21 631 01 31, [email protected]
  • Liliane Galley, responsable secteur prévention Addiction Suisse, T. +41 21 321 29 39, [email protected]
  • Bastienne Joerchel, directrice du CSP Vaud, [email protected]
  • Anne-Emmanuelle Ambresin, Médecin cheffe division interdisciplinaire santé des adolescents chuv, T. +41 21 314 3760, [email protected]
  • Anne de Montmollin, directrice de la fondation As’trame, T. +41 78 802 64 32, [email protected]
  • Danièle Tissonnier, directrice de la Fédération Valaisanne des Centres SIPE, T. +41 27 327 28 47, [email protected]